Le département
Le département ECOr vise à appréhender le comportement des individus et des organisations dans un environnement complexe et changeant. Comprendre et modéliser les comportements individuels et collectifs permet d’évaluer le bon fonctionnement des politiques publiques et privées à l’aune d’objectifs sociétaux (santé, emploi, pauvreté, innovation, croissance, bien-être...).
Périmètre
Les chercheurs d’ECOr étudient le comportement humain au sens large et dans une perspective d'intégration de différents niveaux d'analyse :
- processus fondamentaux du comportement
- interactions entre individus
- interaction entre individus et organisations/institutions
- processus de coordination et de management.
Dans une perspective normative, ils questionnent également le bon fonctionnement des politiques publiques (politiques socio-fiscales, légales, incitatives, etc.) en étudiant comment les individus/organisations réagissent à ces politiques et, ainsi, en évaluant si les objectifs sociétaux sont atteints (comportements de soin, retour en emploi, sortie de la pauvreté, accès à la formation, bien-être, enrichissement culturel, comportements électoraux, comportements social et environnemental des entreprises, comportement d’innovation et de prise de risque, etc.).
activitéS
Axe 1 : Sciences comportementales et organisationnelles
Il s’agit de l’étude du comportement humain au sens large et dans une perspective d'intégration de différents niveaux d'analyse :
- processus fondamentaux sous-tendant les fonctions de base du comportement (production et compréhension du langage, fonctionnement de la mémoire, perception, apprentissage, performances, régulation) et comportements sociaux (par ex : prise de décision et stratégies coopératives, jugement et comportement discriminatoire, comportement pro-environnemental, pro-social, etc.).
- interactions entre individus comme éléments de compréhension du comportement ; interactions examinées au niveau des réseaux et effets de paires (dans l’éducation, le monde du travail, l’innovation, la consommation, les modes de vie, la santé, les comportements liés à l’environnement, etc.) ainsi que dans les processus de coordination et de management.
- interaction entre l'individu (à l’école, au travail, comme consommateur, citoyen-électeur, etc.) et les institutions/organisations (innovations dans le monde du travail, nouveaux modes de consommation, nudge et incitations, etc.) ; étude des transitions, risques et changements (environnementaux, sociétaux, légaux) et comportements d’adaptation.
Axe 2 : Évaluation, action publique et transitions globales
Cet axe traite de l’évaluation du contexte institutionnel et légal dans lequel opèrent les individus et les organisations, s’appuyant sur la compréhension des comportements tels qu’étudiés dans le premier axe : institutions concrètes (politiques publiques : lois, régulation, etc.), organisations (initiatives privées : entreprises, ONG, etc.) et institutions abstraites (monnaie, coutume, normes, etc.). Impact de ces institutions et politiques sur les comportements/mesures agrégés (emploi, inégalités, bien-être, etc.).
Il y a divers niveaux d’analyse :
- évaluation des politiques publiques régionales ou nationales (santé, éducation, formation, culture, fiscalité et social, marché du travail et retraite, environnement, énergie, développement durable, etc.)
- évaluation des initiatives privées ou de l’impact des institutions sur les entreprises et les organisations privées (formation, modes de consommation, innovation et R&D, régulation de la concurrence et des marchés, normes légales et fiscales des entreprises, économie circulaire et impacts de la mondialisation, productivité, etc.)
- évaluation des transitions globales et du cadre supranational (politiques et accords sur le climat, politiques européennes de l’éducation, de l’emploi, de l’insertion et de la solidarité, régulation financière et fiscale au niveau international, accords commerciaux et échanges internationaux, aide internationale et politiques de développement, infrastructures et transports, politique monétaire, etc.)