Gouverner convenablement une organisation est à la fois un défi et une nécessité vitale. Formelle, elle est souvent assimilée à des organes, comme le conseil d’administration, ou à des fonctions, comme l’audit. Informelle, la gouvernance repose sur des mécanismes spontanés et spécifiques de gouvernance. Le premier d’entre eux est la surveillance mutuelle des dirigeants. Tout aussi informelle, la culture d’organisation permet de diffuser les valeurs, les rites et les habitudes du collectif. Enfin, les mécanismes spontanés et spécifiques de gouvernance sont avant tout constitués des relations avec les parties prenantes, basées sur la confiance, l’engagement, la satisfaction et l’influence ; tous mutuels et réciproques. Une telle gouvernance est intrinsèquement engagée autour des enjeux éthiques ou de responsabilité sociétale, et est porteuse d’espoir pour les organisations ayant peu de moyens.